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Ces fresques furent d'abord un souhait de la Paroisse et une vraie commande l'administration des beaux-Arts.

Après des pourparlers dès janvier 1944, le travail fut enfin confié à M. André-Hubert Lemaitre en 1945.

Les dépenses avaient été si vite engagées que l'Archevêché n'eut pas le temps de refuser cet investissement qu'il jugeait trop onéreux.

Quelle chance, car dans cette église plutôt sobre c'est le grand rayon de couleur qui tient lieu de vitrail.

C'est comme un arc-en ciel que l'on remarque dès la rentrée, mais sans vraiment s'y concentrer, car peut-être un peu confus

à première vue.

Que dire du style essentiellement descriptif et apparemment un peu naïf, avec un choix de coloris, notamment pour le fond, détonant, mais l'important
ne tient-il pas dans le message ?

La lecture de cette fresque en arc se lit dans le sens inverse des aiguilles d'une montre.