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Devant les fortifications s'étendait une zone non constructible afin de ne pas gêner les tirs des canons.

Le désarmement de l'enceinte fortifiée laisse des étendues de terrains vagues, vite colonisées par les
pauvres et les miséreux que la capitale « refoule . Bientôt des masures insalubres sans hygiène bordent
Paris. Ces pauvres gens sans travail et sans toit trouvent là un endroit pour survivre.

Au cours de l'histoire les gouvernements rejetèrent vers l'extérieur de la cité les gens catalogués «
indésirable » Vers cette zone se retrouvaient des bohémiens, des rôdeurs, des marginaux etc..

Ainsi l'espace qui séparait Paris de St Ouen constituait une sorte de refuge inviolable.

Dans un même temps, Paris génère des détritus, des rebuts, qui viennent grossir des décharges sauvages.

Une corporation voit le jour, les biffins. Ce sont des chiffonniers qui récupèrent des détritus de toile ou de
métal afin d'en tirer un peu d'argent.

Ce lieu a mauvaise réputation pour qui n'habite pas le coin.

Un jour le Préfet, Poubelle organise les collectes de déchets dans la cité parisienne.

Son nom sera donné à ces petits containers devant les maisons. Ces poubelles seront alors versées dans
des camions et dirigées vers les décharges, précisément vers la zone.